La Petite Pologne
Homme d'affaires
Guerre et environnement
Le lien m'a été transmis par @unamibienaufaitdetout via Twitter.
Zizek sur l'environnement. Réflexion pertinente comme il y en a peu à lire sur le sujet. L'environnement est l'idéologie du moment, le lieu où tous les clichés sur le bien-être et toute la mièvrerie du monde sont permis.
Quand je lis ou surtout quand j'entends ces belles paroles sur la nature, je me sens vert à vomir. Pas-que-ce n'est pas vraiment vrai ce qu'ils disent et qu'ils se fichent de l'environnement. Pas parce qu'ils disent n'importe quoi uniquement pour acheter la bonne conscience comme on achète son pain à l'épicerie. Parce que l'idéologie. Parce que les bons sentiments. Moi qui ai déjà été vert jusqu'à inciter les autres à être verts et à vendre des cartes de membre. Ce serait bon pour les #jeudiconfession.
Zizek pose de vrais problèmes. Il lie l'environnement à la guerre, sans détour. Je ne vous l'offre pas à lire au complet parce que ce peut être longuet ici.
Humankind should get ready to live in a more nomadic way: local or global changes in environment may demand unprecedented large-scale social transformations. Let's say that a huge volcanic eruption makes the whole of Iceland uninhabitable: where will the people of Iceland move? Under what conditions? Should they be given a piece of land, or just dispersed around the world? What if northern Siberia becomes more inhabitable and appropriate for agriculture, while great swaths of sub-Saharan Africa become too dry for a large population to live there - how will the exchange of population be organised? When similar things happened in the past, the social changes occurred in a wild, spontaneous way, with violence and destruction. Such a prospect is catastrophic in a world in which many nations have access to weapons of mass destruction.
One thing is clear: national sovereignty will have to be redefined and new levels of global co-operation invented. And what about the immense changes to economies and consumption levels demanded and brought about by new weather patterns or shortages of water and energy sources? How will such changes be decided and executed?
It is instructive, here, to return to the four elements of what the French Marxist philosopher Alain Badiou calls the "eternal idea" of revolutionary politics. What is demanded, first, is strict egalitarian justice: worldwide norms of per capita energy consumption should be imposed, stopping developed nations from poisoning the environment at the present rate while blaming developing countries, from Brazil to China, for ruining our shared environment.
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"Nous sommes en plein Web 2.0: l'époque de la littérature sociale.
Presque tout le monde y patauge. Nonagénaires, condamnés à mort et luddites - sans compter ceux qui ne s'abonnent que pour dire au monde entier à quel point tout ça les emmerde.
Voulez savoir mon avis? Ce n'est ni bien ni moche. Parfois un peu lassant - comme cette vieille télévision qui, au plafond de l'urgence de l'hôpital Saint-Luc, joue 24 heures sur 24, dans l'indifférence générale."
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Le Chroniqueur
Une autre diarrhée verbale qui coule sur les blogues, gracieuseté de Louis Hamelin pour qui ça devient une habitude. Sa chronique du 31 décembre regroupe plusieurs tics du seul chroniqueur littéraire du Devoir.
« Même les mauvais livres participent à l'enchantement, éclairent la route commune de leurs douloureux tâtonnements et contribuent à accoucher de cette encombrante protubérance de la raison, ennemie absolue du marketing et, pour cette raison, attaquée de partout, qu'est l'esprit critique. C'est la dernière subversion possible, celle qui demande à la littérature d'exiger, plutôt que de religieusement sacrifier aux poncifs de la bannière entoilée pour la seule gloire d'ajouter ses propres sécrétions blogogoïsantes à la globalosphère de toutes les vies, de tous les dangers et de toutes les vidanges. "
Qu'est-ce que tu veux dire, mon Louis? Pour moi, les mauvais livres ne participent aucunement à l'enchantement. Ils sont juste mauvais.
Louis Hamelin nous apprend aussi qu'il est un des derniers lettrés qui soit, un résistant. Dans toute sa folle solitude, le chroniqueur combat. Après Don Quichotte, voici le Hamelin de la Mancha qui se bat contre des pylônes électriques : "Ma maison et moi vivons ainsi, de l'espoir fou d'aider à sauver une dernière rivière sauvage du Nord, de décourager l'érection d'un pylône à la fois... "
Est-ce qu'un chroniqueur, c'est comme une éolienne ou bien ça s'essouffle? Quand il ne vente plus… il ne vente plus. Les palmes arrêtent de tourner. Peut-être. Et « l'érotisme de la lecture » dont il fait l'étalement exaspère un peu. Vieux jeu, va!
Après s'être ouvert une Heineken, notre coureur des bois de chroniqueur consacre la lecture, action suprême entre toutes : "Ensuite, rien d'autre que le bruit des mots et celui du vent."
Fais pas chier Louis. Le bruit des mots et celui du vent, vraiment?