La petite culotte


Les chroniqueurs jouent à sortir les bobettes des tiroirs. À dire, ne renifle pas cette culotte-là mon ami. À dire, Homier-Roy a ri et n'a pas décrié l'homme de théâtre qui a avoué avoir des envies de mineurs.

Pierre Foglia revient sur cette histoire de moeurs dans sa chronique qui porte sur une autre chronique, celle a écrit Lagacé :


Il a raison de dire qu'il est fatigué, Pierre. Il l'est. Il n'y a pas si longtemps, le chroniqueur nous aurait expliqué pourquoi, il aurait été piger un exemple dans la littérature, il aurait décortiqué ce "type" qu'est devenu le journaliste moderne, le franc-tireur, . Il aurait dit que le franc-tireur est aussi un inspecteur de petites culottes et qu'il écume les biographies.

Le franc-tireur est du côté de la vérité! Il sait, lui, ce que sont les moeurs de l'époque. Ce que les gens font de leur vie, leurs désirs, leurs envies de pédé sur des mineurs.
Le journaliste moderne, lui, se pose en porte-étendard des victimes. Il est fier de prendre une bière avec la horde de voisins qui compatissent ensemble avec les "victimes". Le chroniqueur-tireur n'hésite pas à mettre son nez dans la charogne, à dépecer sans scrupules. Longue vie au franc-tireur!

Mais s'est-il seulement demandé s'il y avait une victime?
S'est-il demandé si ce squelette en était vraiment un?

Scène familière



Nuages sur la ville de Simon Galiero nous donne une scène burlesque :
Un adolescent ramène une fille chez elle. Elle l'invite à rester à coucher puisque ses parents sont partis à Cuba. Couche avec elle. Le lendemain, il se lève, ouvre le réfrigérateur avec l'intention de préparer le petit-déjeuner. Rien dans le frigo.
Prends l'auto pour aller acheter de quoi cuisiner du pain doré.
Il revient dans le quartier et découvre avec horreur que tous les bungalows sont identiques. Désespoir. Il n'arrive pas à retrouver la maison de Jessica. Au lieu du déjeuner au lit, il sera le type qui s'est poussé au matin.

Le jeune s'énerve, fait demi-tour, cogne à une porte et se rend compte qu'il s'est perdu, qu'il ne retrouvera jamais la maison de Jessica, une maison jumelée pareille aux mille autres du quartier. Cette banlieue devient une jungle épaisse dans laquelle on s'enfonce sans repères. Être bouffé par la ville. Inquiétant cauchemar.

Dans son énervement, il demande à un voisin qui tond la pelouse s'il ne connaîtrait pas une Jessica dont les parents sont partis à Cuba. Il se fait regarder comme s'il venait d'une autre planète...

L'autre spirale, pas le magazine



un prof de Nanterre évoque "la spirale de l'endettement public des pays occidentaux"

Et tout ça aurait commencé avec les Jeux, encore eux, qui ont coûté 9 milliards d'euros.

les bons sentiments de Nana Mouskouri : son «devoir envers la patrie», elle a décidé de faire don de sa retraite d'eurodéputée, poste qu'elle a occupé entre 1994 et 1999, à l'État grec.


Pratte sort l'épouvantail

La crise, je me demande si c'est pas le monde qui la crée...

L'éditorialiste en chef de La Presse fait un parallèle entre la situation économique de la Grèce et celle du Québec.

André Pratte, qui ronronne comme un vieil air climatisé, en parle dans sa chronique. Pratte fait un parallèle douteux. Il sort les épouvantails, comme il le fait trop souvent. On devrait geler les salaires de la fonction publique, en cas. On devrait geler les dépenses, en cas. On devrait mieux gérer, facile à dire. On devrait prendre exemple, matante. On devrait, on devrait.

C'est ce que vient de faire Ottawa, André. Du calme... Harper a gelé les budgets de tous les ministères.

La situation actuelle de la Grèce vient nous rappeler que si un État ne maîtrise pas ses dépenses, il finira par subir les foudres de ses créanciers. Alors, il perdra toute marge de manoeuvre; sa politique budgétaire sera dictée par des forces extérieures. C'est le scénario que veulent éviter ceux qui, depuis plusieurs années, déplorent l'état des finances publiques du Québec et réclament une action plus énergique du gouvernement. Il ne s'agit pas de saper les politiques sociales; il s'agit de les gérer de manière responsable de façon à éviter que le Québec se retrouve bientôt, comme la Grèce, le dos au mur.

Je trouve que... Plaquer la situation économique de la Grèce sur celle du Québec, ça fait peur au monde.

Les jeux olympiques, ça vous dit quelque chose? La Grèce s'est mise dans le trou avec ses jeux. Pas seulement ça, allez vous me rétorquer. N'empêche. Le Canada a dépensé 9 milliards pour les Jeux de Vancouver... C'est le seul parallèle que je ferais avec la Grèce. Les luttes syndicales, il y en a partout, chose.

André, André, André.