Scène familière



Nuages sur la ville de Simon Galiero nous donne une scène burlesque :
Un adolescent ramène une fille chez elle. Elle l'invite à rester à coucher puisque ses parents sont partis à Cuba. Couche avec elle. Le lendemain, il se lève, ouvre le réfrigérateur avec l'intention de préparer le petit-déjeuner. Rien dans le frigo.
Prends l'auto pour aller acheter de quoi cuisiner du pain doré.
Il revient dans le quartier et découvre avec horreur que tous les bungalows sont identiques. Désespoir. Il n'arrive pas à retrouver la maison de Jessica. Au lieu du déjeuner au lit, il sera le type qui s'est poussé au matin.

Le jeune s'énerve, fait demi-tour, cogne à une porte et se rend compte qu'il s'est perdu, qu'il ne retrouvera jamais la maison de Jessica, une maison jumelée pareille aux mille autres du quartier. Cette banlieue devient une jungle épaisse dans laquelle on s'enfonce sans repères. Être bouffé par la ville. Inquiétant cauchemar.

Dans son énervement, il demande à un voisin qui tond la pelouse s'il ne connaîtrait pas une Jessica dont les parents sont partis à Cuba. Il se fait regarder comme s'il venait d'une autre planète...

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