La petite culotte


Les chroniqueurs jouent à sortir les bobettes des tiroirs. À dire, ne renifle pas cette culotte-là mon ami. À dire, Homier-Roy a ri et n'a pas décrié l'homme de théâtre qui a avoué avoir des envies de mineurs.

Pierre Foglia revient sur cette histoire de moeurs dans sa chronique qui porte sur une autre chronique, celle a écrit Lagacé :


Il a raison de dire qu'il est fatigué, Pierre. Il l'est. Il n'y a pas si longtemps, le chroniqueur nous aurait expliqué pourquoi, il aurait été piger un exemple dans la littérature, il aurait décortiqué ce "type" qu'est devenu le journaliste moderne, le franc-tireur, . Il aurait dit que le franc-tireur est aussi un inspecteur de petites culottes et qu'il écume les biographies.

Le franc-tireur est du côté de la vérité! Il sait, lui, ce que sont les moeurs de l'époque. Ce que les gens font de leur vie, leurs désirs, leurs envies de pédé sur des mineurs.
Le journaliste moderne, lui, se pose en porte-étendard des victimes. Il est fier de prendre une bière avec la horde de voisins qui compatissent ensemble avec les "victimes". Le chroniqueur-tireur n'hésite pas à mettre son nez dans la charogne, à dépecer sans scrupules. Longue vie au franc-tireur!

Mais s'est-il seulement demandé s'il y avait une victime?
S'est-il demandé si ce squelette en était vraiment un?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire