Pratte sort l'épouvantail

La crise, je me demande si c'est pas le monde qui la crée...

L'éditorialiste en chef de La Presse fait un parallèle entre la situation économique de la Grèce et celle du Québec.

André Pratte, qui ronronne comme un vieil air climatisé, en parle dans sa chronique. Pratte fait un parallèle douteux. Il sort les épouvantails, comme il le fait trop souvent. On devrait geler les salaires de la fonction publique, en cas. On devrait geler les dépenses, en cas. On devrait mieux gérer, facile à dire. On devrait prendre exemple, matante. On devrait, on devrait.

C'est ce que vient de faire Ottawa, André. Du calme... Harper a gelé les budgets de tous les ministères.

La situation actuelle de la Grèce vient nous rappeler que si un État ne maîtrise pas ses dépenses, il finira par subir les foudres de ses créanciers. Alors, il perdra toute marge de manoeuvre; sa politique budgétaire sera dictée par des forces extérieures. C'est le scénario que veulent éviter ceux qui, depuis plusieurs années, déplorent l'état des finances publiques du Québec et réclament une action plus énergique du gouvernement. Il ne s'agit pas de saper les politiques sociales; il s'agit de les gérer de manière responsable de façon à éviter que le Québec se retrouve bientôt, comme la Grèce, le dos au mur.

Je trouve que... Plaquer la situation économique de la Grèce sur celle du Québec, ça fait peur au monde.

Les jeux olympiques, ça vous dit quelque chose? La Grèce s'est mise dans le trou avec ses jeux. Pas seulement ça, allez vous me rétorquer. N'empêche. Le Canada a dépensé 9 milliards pour les Jeux de Vancouver... C'est le seul parallèle que je ferais avec la Grèce. Les luttes syndicales, il y en a partout, chose.

André, André, André.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire