Le tombeau


Hommage à Michel Chartrand par Amir Khadir en chambre.

Un politicien qui s'exprime bien. Une rareté.

Le tombeau, genre qui vise à rendre hommage à une personne disparue, devient, par les temps qui courent, bien québécois. Les acteurs importants des années 60-70 tombent. Bourgault, Vadeboncoeur, Falardeau, puis maintenant Chartrand. J'en oublie, c'est sûr.

Je sais que ce fut un moment charnière pour les Québécois, une époque où la littérature avait une importance inégalée, où il y avait la montée de l'indépendance, une effervescence des arts, de grands courants de pensée, etc.
Le Québec était déjà nostalgique de cette époque, je me demande ce que cela va être... Ce qui s'écrira aura quelque chose du chant des pleureuses. Une nostalgie un peu dégoulinante, mais qui fait du bien. Histoire d'entrevoir une éclaircie en ces temps de grisaille idéologique.

Michel Chartrand est mort.

La chronique de Gil Courtemanche sur Michel Chartrand.

Celle de Foglia, non pas celle qu'il a écrite sur Michel, mais sur un ancien boss à la veille de mourir. Deux tombeaux de suite ou presque pour lui. Sa chronique sur Chartrand s'intitule « Tabarnak ».

Je souligne le ton unique de pareille écriture : un ton, une émotion qui, il me semble, amène l'écriture ailleurs.

Pratiquez-vous à écrire des tombeaux, ce peut être lucratif.

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