Le Chroniqueur




Une autre diarrhée verbale qui coule sur les blogues, gracieuseté de Louis Hamelin pour qui ça devient une habitude. Sa chronique du 31 décembre regroupe plusieurs tics du seul chroniqueur littéraire du Devoir.



« Même les mauvais livres participent à l'enchantement, éclairent la route commune de leurs douloureux tâtonnements et contribuent à accoucher de cette encombrante protubérance de la raison, ennemie absolue du marketing et, pour cette raison, attaquée de partout, qu'est l'esprit critique. C'est la dernière subversion possible, celle qui demande à la littérature d'exiger, plutôt que de religieusement sacrifier aux poncifs de la bannière entoilée pour la seule gloire d'ajouter ses propres sécrétions blogogoïsantes à la globalosphère de toutes les vies, de tous les dangers et de toutes les vidanges. "

Qu'est-ce que tu veux dire, mon Louis? Pour moi, les mauvais livres ne participent aucunement à l'enchantement. Ils sont juste mauvais.

Louis Hamelin nous apprend aussi qu'il est un des derniers lettrés qui soit, un résistant. Dans toute sa folle solitude, le chroniqueur combat. Après Don Quichotte, voici le Hamelin de la Mancha qui se bat contre des pylônes électriques : "Ma maison et moi vivons ainsi, de l'espoir fou d'aider à sauver une dernière rivière sauvage du Nord, de décourager l'érection d'un pylône à la fois... "

Est-ce qu'un chroniqueur, c'est comme une éolienne ou bien ça s'essouffle? Quand il ne vente plus… il ne vente plus. Les palmes arrêtent de tourner. Peut-être. Et « l'érotisme de la lecture » dont il fait l'étalement exaspère un peu. Vieux jeu, va!

Après s'être ouvert une Heineken, notre coureur des bois de chroniqueur consacre la lecture, action suprême entre toutes : "Ensuite, rien d'autre que le bruit des mots et celui du vent."

Fais pas chier Louis. Le bruit des mots et celui du vent, vraiment?

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