Le Devoir a 100 ans!


Je résume la situation des médias écrits montréalais :

CanWest est en faillite. The Gazette est donc en faillite ou à vendre.

Le Devoir a 100 ans! Descôteaux, son rédacteur en chef qui goûte le sirop de poteaux, clame sa pertinence! À mon avis, quand on a 100 ans, on a atteint un âge respectable et on n'a plus à dire qu'on est pertinent.
On devrait l'avoir déjà prouvée, notre pertinence. Au Devoir, force est d'admettre que la qualité des textes des pages littéraires et critiques est franchement inégale. Des morons à côté de Ferrari intellectuelles, ça donne un curieux patchwork. Parfois, mon Devoir, on dirait qu'il est écrit par une grand-mère centenaire.

La Presse vient de régler à la baisse les conditions de travail de ses employés. 200 travailleurs devraient perdre leur emploi (en distribution principalement) cette année au journal de la rue St-Jacques. Depuis cette année, La Presse n'est plus publiée le dimanche.

Comme si le portrait était pas déjà désastreux : les employés du Journal de Montréal sont en lock-out depuis le 3 octobre dernier. Se retrouvent sous cet abri de fortune qu'est Rue Frontenac.

Les journaux gratuits? L'Hebdo Ici a cessé d'être publié. Et, puis ça c'est de l'information-minute, pas du journalisme.

Pour Jean-Claude Leclerc, enseignant en journalisme à l'université de Montréal et journaliste au Devoir, "on se dirige donc vers un journalisme d'élite côtoyant des publications bassement racoleuses. "On abandonne le journalisme démocratique, celui qui participait à la formation de la conscience politique". Pour lui, le journalisme est à un croisement : "la voie facile ou la lutte".*

On fait quoi?

*Piqué des bribes d'une entrevue avec J-C Leclerc dans le journal des étudiants en journalisme "Le Reporter", décembre 2009.



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